Le commerce est essentiel à l'économie du Vanuatu et représentait 66,9% du PIB du pays en 2018 selon la collection d'indicateurs de développement de la Banque mondiale, compilée à partir de sources officiellement reconnues en 2020. Vanuatu est membre de l'OMC depuis 2012 et le pays s'est engagé à renforcer son partenariat à partir de 2018.
Les principales exportations sont le poisson (59,4% de toutes les exportations en 2019), les remorqueurs (13,2%) et la parfumerie (10,5%); tandis que le pays importe principalement des carburants (5,82% de toutes les importations en 2019), des aliments et boissons, des machines et des navires (OEC, 2021). En janvier 2020, le gouvernement a décidé de suspendre la délivrance et le renouvellement de toutes les licences d'exportation de kava, en raison des craintes que les exportateurs profitent des agriculteurs en leur payant des prix trop bas (dans certains cas -90% par rapport aux prix normaux). Les principaux partenaires commerciaux du pays en 2019 étaient le Japon (32,6%), la Thaïlande (13,4%), la Corée du Sud (11,1%) et la Chine (8,6%); tandis que les importations provenaient principalement de Chine (28,8%), d'Australie (18%), de Nouvelle-Zélande (11,1%) et de Fidji avec 10,9% (OEC, 2021).
L'archipel importe plus qu'il n'exporte, ce qui crée un déficit commercial structurel, une tendance qui s'est aggravée depuis le ralentissement économique et les dégâts causés par les récents cyclones dont le Vanuatu doit encore se remettre complètement. Selon les chiffres de l'OMC, le Vanuatu a exporté pour 48 millions de USD de marchandises en 2019 - soit une baisse de 23,8% par rapport à l'année précédente - et a importé pour 290 millions de USD (-17,1%). Cependant, le pays est un exportateur net de services commerciaux: en 2018 (dernières données disponibles), il a exporté 367 millions de USD de services, important 152 millions de USD. Les droits de douane sont relativement élevés car les revenus du pays sont principalement générés par les droits d'importation. Les tarifs élevés et les barrières non tarifaires au commerce ont freiné l'intégration dans le marché mondial, tout comme la disponibilité limitée des fonds, le manque d'infrastructures adéquates et les longues distances entre les marchés des principales îles créent des obstacles supplémentaires au commerce.
Indicateurs du commerce extérieur | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 |
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Importations de biens (millions USD) | 424 | 370 | 390 | 357 | 301 |
Exportations de biens (millions USD) | 51 | 47 | 61 | 56 | 46 |
Importations de services (millions USD) | 156 | 155 | 152 | 139 | 141 |
Exportations de services (millions USD) | 334 | 360 | 367 | 332 | 130 |
Importations de biens et services (croissance annuelle en %) | 2 | 3 | 10 | -13 | -14 |
Exportations des biens et services (croissance annuelle en %) | 20 | -1 | 3 | -25 | -49 |
Balance commerciale (hors services) (millions USD) | -270 | -256 | -240 | -276 | n/a |
Commerce extérieur (en % du PIB) | 110 | 106 | 117 | 91 | 70 |
Importations de biens et services (en % du PIB) | 61 | 58 | 60 | 50 | 47 |
Exportations des biens et services (en % du PIB) | 49 | 48 | 57 | 41 | 23 |
Source : OMC - Organisation Mondiale du Commerce ; Banque Mondiale - Dernières données disponibles.
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