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drapeau Liban Liban : Contexte politico-économique

Dans cette page : Le contexte économique | Le contexte politique | Réponse du pays au COVID-19

 

Le contexte économique

La conjoncture économique

Pour les dernières mises à jour sur les principales réponses économiques des gouvernements pour faire face à l'impact économique de la pandémie COVID-19, veuillez consulter la plateforme de suivi des politiques du FMI "Policy Responses to COVID-19".

Après des années de négligence, de corruption, de mauvaise gestion financière et de guerre dans la Syrie voisine, l'économie libanaise s’est déteriorée en une crise généralisée en octobre 2019, déclenchant des manifestations de masse qui exigeaient des réformes radicales. La crise économique s'est encore aggravée depuis, en raison de la pandémie de COVID-19, de l'augmentation de la dette publique, d'un défaut souverain d'euro-obligations de 1,2 milliard de dollars, d'un effondrement de la monnaie et d'une explosion au port de Beyrouth. Les moteurs traditionnels de la croissance au Liban (immobilier, construction et tourisme) sont au point mort et le secteur bancaire, jusqu'ici loué pour sa résilience, s'est effondré. Selon les dernières données du FMI, le PIB s'est contracté de -25 % en 2020. Euler Hermes s'attend à ce que la récession se poursuive en 2022 et que le PIB réel ne revienne pas au niveau d'avant la récession de 2017 avant 2030. L'Economist Intelligence Unit s'attend également à ce que l’économie du Liban se contracte davantage en 2022, alors que la consommation privée est touchée et que les problèmes liés au coronavirus exacerbent les crises économique, monétaire, financière et de la dette. A l'inverse, Focus Economics prévoit un retour à une croissance positive en 2022 (2,5%), principalement en raison d'un effet de base favorable après quatre années consécutives de récession. Parmi les risques qui menacent l’économie figurent une inflation élevée, des dysfonctionnements politiques, des troubles sociaux, des tensions avec le Golfe et l'incapacité à entreprendre des réformes (Focus Economics).

En 2021, la crise sans précédent du Liban s'est encore aggravée alors qu'une impasse politique a empêché la mise en œuvre de toute réforme. L'économie s'est contractée d'environ 30 % depuis 2017, la lire libanaise a perdu environ 90 % de sa valeur et les prix des denrées alimentaires ont presque décuplé depuis mai 2019 (FMI). Les troubles sociaux et l'interdiction par l'Arabie saoudite des importations libanaises en octobre ont encore assombri la situation. La dette publique était estimée à 150,4% du PIB en 2020, selon les derniers chiffres du FMI. Le Liban est le troisième pays le plus endetté au monde, après le Japon et la Grèce. Le déficit budgétaire a atteint -4,8% du PIB en 2020. Une dette publique élevée et un déficit global persistant ont limité l'action gouvernementale lors des ralentissements économiques et suite à la crise du Covid-19. Le déficit du compte courant a été enregistré à -17,8% du PIB en 2020. L'inflation a grimpé à près de 85% en 2020 et d’après Euler Hermes devrait se situer autour de 135% en 2021 et 50% en 2022. En novembre 2021, le taux d'inflation a dépassé 200% par rapport à l’année précédente, le niveau le plus élevé jamais enregistré dans le pays (FAO). La formation d'un nouveau gouvernement en septembre 2021 a été l'occasion de relancer les négociations avec le FMI. Le Liban demande des dizaines de milliards de dollars d'aide aux pays donateurs et au Fonds, mais l'obtention de cette aide nécessite la mise en œuvre de réformes attendues depuis longtemps. Comme l'a souligné le FMI, le Liban a besoin d'aide pour surmonter sa profonde crise humanitaire, sociale et économique et pour mettre en œuvre des réformes visant à assainir les finances publiques, restructurer la dette publique, assainir le système bancaire, étendre le filet de sécurité sociale, réformer les entreprises détenues par l’Etat et améliorer la gouvernance.

Le pays est confronté à de nombreux problèmes humanitaires et sociaux en plus des défis macroéconomiques et politiques. L'afflux massif de réfugiés syriens (25% de la population du pays) a ébranlé l'équilibre démographique, le marché du travail du pays et fait pression sur les coûts des loyers, des infrastructures et de la fourniture des services publics (eau et électricité). La « crise des déchets », qui a commencé en 2015, n'est pas encore résolue, car les ordures continuent de s'accumuler le long de la mer Méditerranée. Le chômage a grimpé en flèche suite à l'afflux de réfugiés syriens, qui sont en concurrence avec les travailleurs libanais du secteur informel et pourraient toucher plus d'un quart de la population active. Selon la Banque mondiale, 60 % des jeunes du pays ne sont ni en emploi, ni scolarisés, ni en formation. Plus de 70 % des réfugiés vivent sous le seuil de pauvreté. Le pays est confronté à d'importantes inégalités sociales.

 
Indicateurs de croissance 20202021202220232024
PIB (milliards USD) 24,490,000,000,000,00
PIB (croissance annuelle en %, prix constant) -25,90,00,00,00,0
PIB par habitant (USD) 3.5890000
Solde des finances publiques (en % du PIB) -5,40,00,00,00,0
Endettement de l'Etat (en % du PIB) 150,60,00,00,00,0
Taux d'inflation (%) 84,90,00,00,00,0
Balance des transactions courantes (milliards USD) -3,880,000,000,000,00
Balance des transactions courantes (en % du PIB) -15,80,00,00,00,0

Source : FMI - World Economic Outlook Database, Latest available data

 

Les principaux secteurs économiques

Le Liban possède des terres fertiles et bénéficie d'un climat tempéré et de ressources en eau abondantes. Cependant, le secteur agricole est sous-développé et ne contribue qu'à 3 % du PIB et emploie 11 % de la main-d'œuvre (Banque mondiale, 2020). Les principaux produits agricoles comprennent les fruits (principalement les pommes, les oranges, les bananes et les raisins, mais aussi de manière significative les olives) qui représentent environ 30 % de la production agricole totale, et les légumes (tels que les pommes de terre, les tomates et le maïs) qui représentent plus de 60 % de la production agricole totale. Les restrictions commerciales induites par le Covid-19 ont aggravé la crise économique et financière au Liban, augmentant encore les prix des produits alimentaires importés. De plus, les restrictions imposées aux travailleurs agricoles les ont empêchés de récolter les produits agricoles saisonniers. Outre la crise du Covid-19, l'explosion du port de Beyrouth en août 2020 a anéanti une grande partie des réserves de céréales du Liban. En effet, le port de Beyrouth abrite les seuls silos à grains du pays et reçoit 80 % de ses importations. L'insécurité alimentaire a augmenté à mesure que la situation économique se détériorait.

L'industrie, qui représentait 12,8 % du PIB en 2019, est tombée à 6,9 % du PIB en 2020 en raison de la crise. Ce secteur emploie 23,6 % des effectifs. Il est dominée par la fabrication de produits agricoles, de métaux, de minéraux, de meubles et d'autres produits manufacturés. Avant la crise, il y avait plus de 4 700 entreprises industrielles au Liban, principalement des industries de fabrication de produits agroalimentaires, suivies des matériaux de construction et des produits chimiques.

Les services sont le secteur dominant de l'économie libanaise, représentant 87,2% du PIB du pays et employant 65% de la population active. Le secteur bancaire était traditionnellement le pilier de l'économie, mais il traverse une crise majeure. En mars 2020, le Liban a fait défaut pour la première fois sur sa dette euro-obligataire de 1,2 milliard de dollars. L'activité bancaire, même lorsqu'elle était soutenue et lucrative, n'a pas constitué un véritable soutien au secteur privé puisque l'essentiel de la liquidité provenant des banques sert à financer la dette publique. Le tourisme représente près de 20 % du PIB et emploie environ 18 % de la population active. Le secteur souffre actuellement de la grave crise économique et politique que traverse le pays et a été durement touché par la crise du Covid-19. Selon l'Organisation mondiale du tourisme des Nations unies (OMT), le nombre d'arrivées de touristes a chuté d'environ 57 % au Moyen-Orient.

 
Répartition de l'activité économique par secteur Agriculture Industrie Services
Emploi par secteur (en % de l'emploi total) 11,3 23,6 65,1
Valeur ajoutée (en % du PIB) 1,4 2,8 94,1
Valeur ajoutée (croissance annuelle en %) -7,1 -6,9 -3,9

Source : Banque Mondiale, Dernières données disponibles.

 

Indicateur de liberté économique

Définition :

L'indicateur de liberté économique mesure dix composantes de la liberté économique, regroupées en quatre grandes catégories : la règle de droit (droits de propriété, niveau de corruption) ; Le rôle de l'Etat (la liberté fiscale, les dépenses du gouvernement) ; L'efficacité des réglementations (la liberté d'entreprise, la liberté du travail, la liberté monétaire) ; L'ouverture des marchés (la liberté commerciale, la liberté d'investissement et la liberté financière). Chacune de ces 10 composantes est notée sur une échelle de 0 à 100. La note globale du pays est une moyenne des notes des 10 composantes.

Note :
51,4/100
Rang mondial :
154
Rang régional :
12

Liberté économique dans le monde (carte interactive)
Source : Indice de liberté économique, Heritage Foundation

 
 

Risque pays

Consultez l'analyse risque pays proposée par Credimundi.

 

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Le contexte politique

Chefs de gouvernement
Président : Michel AOUN (depuis le 31 octobre 2016)
Premier ministre: Najib Mikati (depuis le 10 septembre 2021)
Les prochaines élections
Présidentielles : 2022
Assemblée nationale : mai 2026
Le contexte politique actuel
Le Liban se caractérise par une forte instabilité politique, aggravée par une grave crise économique. Le système politique vise à préserver l'équilibre entre les principaux groupes religieux. En septembre 2021, alors que le pays plongeait encore plus profondément dans le chaos et connaissait une impasse politique depuis plus d'un an, un nouveau gouvernement a été formé, dirigé par le Premier ministre Najib Mikati, magnat des télécoms milliardaire et ancien Premier ministre à deux reprises. Le gouvernement a entamé des discussions avec le FMI concernant un plan de relance et de réforme indispensable. Sur la scène géopolitique, le Liban reste au cœur de l'antagonisme opposant les deux plus grandes puissances régionales, l'Arabie saoudite et l'Iran. À la suite d'un accord entre le Hezbollah et l'Iran, du carburant iranien a été livré au Liban en septembre, déclenchant l'imposition de nouvelles sanctions par les États-Unis (Rapport du Conseil de sécurité). Suite aux commentaires d'un responsable libanais critiquant la guerre menée par l'Arabie saoudite au Yémen, l'Arabie saoudite a expulsé l'ambassadeur du Liban et interdit les importations libanaises. Bahreïn, le Koweït et les Émirats arabes unis ont également pris des mesures diplomatiques contre le Liban (The Economist Intelligence Unit). Des ministres affiliés au Hezbollah auraient menacé de paralyser le nouveau gouvernement libanais à moins que le juge Tarek Bitar, qui dirige l'enquête sur l'explosion du port de Beyrouth le 4 août 2020, ne soit démis de ses fonctions. Le 14 octobre 2021, sept personnes sont mortes et plus de 30 ont été blessées à la suite d'affrontements armés survenus dans le cadre de manifestations anti-Bitar (Rapport du Conseil de sécurité). Pour la première fois depuis 2014, les Forces de défense israéliennes ont mené des frappes aériennes sur le territoire libanais à la frontière de la Ligne bleue.
Les principaux partis politiques

Les forces politiques se voient assigner un nombre de siège fixé en fonction de leur appartenance religieuse. Ils se regroupent en alliances électorales, mais celles-ci ne sont en pratique que faiblement soudées. Les deux coalitions à la tête du pays se sont formées à la suite de l'assassinat en 2005 de l'ancien Premier Ministre Rafiq Hariri :

- La Coalition du 14 mars : maintient une alliance avec les Druzes et les Phalanges Chrétiennes; anti-syrienne. Elle est composée de :

  • Le Courant du Futur : centre-droit, Musulman Sunnite
  • Les Forces Libanaises : conservateurs, Chrétiens Maronites

- La Coalition du 8 mars : centriste, soutenue par le Hezbollah, pro-syrienne. Elle est composée de :

  • Mouvement Patriotique Libre : centre / centre-gauche, Chrétien Maronite
  • Amal : centre / centre-droit, Musulman Shiite
  • Hezbollah : Musulman Shiite
La nature de l'Etat
République basée sur une démocratie parlementaire et confessionnelle, cela signifie que chaque poste politique doit être occupé par une personne d'une confession particulière.
Le pouvoir exécutif
Le président est le chef de l'État et il est élu par l'Assemblée Nationale pour six ans. Le Premier ministre est nommé par le président en concertation avec l'Assemblée Nationale et agit en tant que chef du gouvernement, pour un mandat de quatre ans. C'est le Premier ministre qui détient le pouvoir exécutif, qui comprend l'exécution de la loi et la direction des affaires courantes du pays, mais le président a aussi une position forte et influente. Il promulgue les lois passées par le Parlement et ratifie les traités. Le Conseil des Ministres est choisi par le Premier ministre, en concertation avec le président et les membres de l'Assemblée Nationale. Selon la Constitution, le président doit être un chrétien catholique maronite et le Premier ministre un musulman sunnite.
Le pouvoir législatif
Le pouvoir législatif libanais est monocaméral. Le parlement, appelé Assemblée Nationale, compte 128 sièges. Ses membres sont élus au suffrage universel sur la base d'une représentation proportionnelle, avec quotas selon les religions, pour un mandat de quatre ans. Le pouvoir législatif appartient à la fois au gouvernement et au parlement. La branche de l'exécutif est directement ou indirectement dépendante du soutien du parlement, souvent exprimé par un vote de confiance. Le Premier ministre ne peut pas dissoudre le parlement, il n'a pas non plus de droit de veto sur ses dispositions. Le Porte-parole du parlement doit être un musulman chiite.
 

Indicateur de la liberté de la presse :

Définition :

Le classement mondial, publié chaque année, permet de mesurer les violations de la liberté de la presse dans le monde. Il reflète le degré de liberté dont bénéficient les journalistes, les médias et les net-citoyens de chaque pays et les moyens mis en œuvre par les Etats pour respecter et faire respecter cette liberté. Au final, une note et une position sont attribuées à chaque pays. Afin d’établir ce classement, Reporters Sans Frontières a réalisé un questionnaire adressé aux organisations partenaires, aux 150 correspondant de RSF, à des journalistes, des chercheurs, des juristes ou des militants des droits de l’homme, reprenant les principaux critères – 44 au total – permettant d’évaluer la situation de la liberté de la presse dans un pays donné. Ce questionnaire recense l’ensemble des atteintes directes contre des journalistes ou des net-citoyens (assassinats, emprisonnements, agressions, menaces, etc.) ou contre les médias (censures, saisies, perquisitions, pressions, etc.).

Rang mondial :
107/180
 

Indicateur de liberté politique

Définition :

L'indicateur de liberté politique fournit une évaluation annuelle de l'état de la liberté dans un pays, telle qu'elle est vécue par les individus. L'enquête mesure le degré de liberté à travers deux grandes catégories : la liberté politique et les libertés individuelles. Le processus de notation est basé sur une liste de 10 questions relatives aux droits politiques (sur le processus électoral, le pluralisme politique, la participation et le fonctionnement du gouvernement) et de 15 questions relatives aux libertés individuelles (sur la liberté d'expression, de croyance, le droit d'association, d'organisation et l’autonomie des individus). Des notes sont attribuées à chacune de ces questions sur une échelle de 0 à 4, où 0 représente le plus petit degré de liberté et 4 le plus grand degré de liberté. La note globale d’un pays est une moyenne des notes données à chaque question. Elle va de 1 à 7, 1 correspondant au plus haut degré de liberté et 7 au plus bas.

Classement :
Partiellement libre
Liberté politique :
5/7
Libertés individuelles :
4/7

Liberté politique dans le monde (carte interactive)
Source : Liberté dans le monde, Freedom House

 

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Réponse du pays au COVID-19

Évolution de l'épidémie COVID-19

To find out about the latest status of the COVID-19 pandemic evolution and the most up-to-date statistics on the COVID-19 disease in Lebanon, consult the dedicated page on the website of the Ministry of Public Health. The portal also includes data on the geographical distribution of the epidemic in the country.
For the international outlook you can consult the latest
situation reports published by the World Health Organisation as well as the global daily statistics on the coronavirus pandemic evolution including data on confirmed cases and deaths by country.

 

Mesures sanitaires
To find out about the latest public health situation in Lebanon and the current sanitary measures in vigour, please consult the dedicated pages on the website of the Ministry of Public Health.
The Lebanese COVID-19 National Health Strategic Preparedness and Response Plan can be consulted here.
Restrictions de voyage
The COVID-19 situation, including the spread of new variants, evolves rapidly and differs from country to country. All travelers need to pay close attention to the conditions at their destination before traveling. Regularly updated information for all countries with regards to Covid-19 related travel restrictions in place including entry regulations, flight bans, test requirements and quarantine is available on TravelDoc Infopage.
It is also highly recommended to consult COVID-19 Travel Regulations Map provided and updated on the daily basis by IATA.
The US government website of Centers of Disease Control and Prevention provides COVID-19 Travel Recommendations by Destination.
The UK Foreign travel advice also provides travelling abroad advice for all countries, including the latest information on coronavirus, safety and security, entry requirements and travel warnings.
Restrictions import & export

For information on the trade restrictions adopted by the Lebanese government, consult the section dedicated to Lebanon on the International Trade Centre's COVID-19 Temporary Trade Measures webpage.

Plan de relance économique

For the general overview of the key economic policy responses to the COVID-19 outbreak (fiscal, monetary and macroeconomic) taken by the Lebanese government to limit the socio-economic impact of the COVID-19 pandemic, please consult the section dedicated to Lebanon in the IMF’s Policy Tracker platform.

 

Plan de soutien aux entreprises

For the information on the local business support scheme established by the Lebanese government, consult the website of the Ministry of Economy and Trade, as well as the dedicated page from KPMG.

For a general overview of international SME support policy responses to the COVID-19 outbreak refer to the OECD's SME Covid-19 Policy Responses document.
You can also consult the World Bank's Map of SME-Support Measures in Response to COVID-19.

Plan de soutien aux exportateurs
For the up-to-date information on possible support plans for exporters in Lebanon, if applicable, please consult the website of the Investment Development Authority of Lebanon (IDAL).
 

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Dernières mises à jour en Mars 2023

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